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Blog personnel de Delphine Rouyer

9 janvier 2006

"Compréhension de la douleur et de la souffrance en cancérologie du sein : approche Freudienne

(A. BONNAUD ANTIGNAC, Revue Québécoise de psychologie)

Le cancer du sein est une maladie aux répercussions psychologiques très variées qui sont à considérer et à comprendre afin de prendre en charge les patientes de façon optimale. Dans notre champ d'investigation, nous considérons que la personne est sollicitée dans sa globalité pour faire face à sa maladie. C'est pourquoi, pour comprendre les réactions d'un individu, il est important de s'intéresser à ses processus conscients et inconscients. Et lorsque ces derniers ne sont pas directement observables, il est possible d'en évaluer les conséquences sur les plans cognitifs, comportementaux et affectifs mais également somatiques, et c'est en cela que l'alliance qui peut s'élaborer entre le corps et le psychisme est à considérer(...) En référence à ce modèle (psychanalyse freudienne) qui intègre de nombreux concepts tels ceux de la douleur, des affects, de l'angoisse, du traumatisme, légitimement exprimés dans le cadre du cancer du sein, nous avons formulé l'hypothèse d'une fonction défensive de la douleur à l'égard du Moi en souffrance face au danger de la maladie comme de l'atteinte corporelle. Cette hypothèse est laissée à la libre appréciation de ceux qui interviennent en tant que psychologue ou psychiatre auprès de patientes atteintes de cancer du sein ou d'autres localisations touchant à des organes investis affectivement. Le lien entre soma et psyché est toujours à considérer en s'attachant à l'histoire de sujet, histoire personnelle et histoire de la maladie, de même qu'à sa personnalité. Il revient donc au psychologue de s'adapter à ces histoires et à leurs expressions afin d'en comprendre les possibles alliances intrapsychiques et afin d'apporter une orientation précise et personnalisée à la prise en charge nécessaire.

Pour terminer, même si aujourd'hui le domaine de la cancérologie accorde de plus en plus de place à la dimension psychologique et aux psychologues pour intervenir auprès des patients, il n'en demeure pas moins que la principale difficulté est de développer une approche et une compréhension psychologique des faits d'origine physiologique, comme la douleur, qui pendant longtemps n'a été considérée que du point de vue médical et organique. Bien que la douleur reste un phénomène subjectif dont la mesure objective stricte posera toujours difficulté, il n'en demeure pas moins que cette dimension subjective est aussi à prendre en considération tout en étant au plus près de la réalité du sujet, de ce qu'il en exprime et de ce qu'il en ressent.

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9 janvier 2006

Mon projet quant à la prise en charge des personnes atteintes du cancer

                La psychologie de la douleur, notamment en cancérologie est un domaine qui m'intéresse beaucoup et dans lequel je souhaiterai développer une expérience professionnelle au cours d'un stage. Selon moi, l'enjeu d'une prise en charge du patient au cours du traitement (chimiothérapie, radiothérapie, entraînant de lourdes conséquences liées à l'altération du corps) et après le traitement ou au cours de la guérison est essentiel. De nombreuses rechutes, surtout pour les femmes ayant eu un cancer du sein mais n'ayant pas bénéficié d'un accompagnement psychothérapique, sont dues justement au fait que la personne est retourné dans son quotidien, matériel, affectif et psychique sans rien modifier...Or, l'intéraction soma psyché dans ce type de maladie organique n'est plus à prouver, d'où l'importance d'un vrai travail sur soi, qu'il soi une thérapie individuelle, de groupe, corporelle (type relaxation)...

9 janvier 2006

L'abandon des personnes âgées en institution :

Comment prendre en compte la souffrance psychique au delà de la prise en charge médicale?

La bonne conscience collective maquille le rejet qu'elle ressent vis-à-vis d'une population jugée inutile en la concentrant dans des unités de soins impersonnelles et déshumanisantes, avec pour conséquence un effet iatrogène certain, notamment au niveau des pathologies type Alzheimer. Cet effet a été bien démontré par le psychiatre Jean Maisondieu, qui développe l'idée dans son ouvrage "Le Crépuscule de la Raison" à quel point l'angoisse de mort et les perturbations qu'elle induit dans la relation à autrui sont à considérer comme des facteurs possibles des troubles démentiels.

" Aujourd'hui où il est possible de vivre longtemps, il est plus difficile que jamais d'apprécier la rallonge d'existence. La période finale de la vie cumule les inconvénients. A la décrépitude du corps, à l'usure des organes, s'associe la déconsidération sociale. Elle relègue le vieillard dans le groupe des exclus et lui donne en prime beaucoup de temps pour s'ennuyer. Dans sa solitude, il doit affronter une double épreuve : faire le deuil d'une jeunesse perdue, sans espoir de retour, alors qu'elle est idéalisée par le groupe et magnifiée par le souvenir ; affronter sans l'écran protecteur des illusions, la réalité de la mort dont la proximité s'accroît tous les jours. Comment être heureux quand on est vieux ? Il faut une force d'âme peu commune pour devenir un vieillard serein, sans regrets et sans appréhension. Tourner la page sur une vie entière, sans pleurer sur les amours perdues, sans jalouser les plus jeunes, sans trembler à l'idée de la tombe qui attend, est une performance à laquelle notre civilisation ne nous prépare pas. Angoissé et délaissé, isolé dans sa détresse, comment le vieil Occidental ne perdrait-il pas la tête ? Lorsque plus personne ne s'intéresse à lui, qu'il ne peut plus goûter aux choses de la vie, à la vacuité de son existence répondra celle de son esprit.(...)La panique à l'idée d d'être un jour comme lui, l'inquiétude d'être touché par son angoisse et de ne pas la supporter aboutiront à bâillonner le vieux, à l'éloigner pour que son message obscène ne passe pas. Il sera décrété dément. Tout ce qu'il pourra dire ou faire sera nul et non avenu car lié au délabrement de son cerveau. Il ne sera pas question non plus de l'écouter vu son incapacité à penser. Tout cela parce que, mort-vivant, il n'aura plus sa place dans la famille humaine."

9 janvier 2006

Mon projet par rapport aux soins palliatifs et la prise en charge des personnes âgées

Mon expérience de stage de licence en gérontologie m'a donné l'occasion de rencontrer des personnes atteintes de maladie d'Alzheimer. J'ai mesuré à quel point ces personnes, pour la plupart abandonnées par l'entourage du fait du côté insupportable de côtoyer un parent ou un grand-parents "qui perd la tête", peuvent être contre toute apparence dans la souffrance psychique. En effet, les moments de lucidité sont souvent très perturbants pour eux, et il est dons indispensable de les accompagner dans son moments, et dons d'avoir une bonne connaissance de leur histoire de vie pour les valoriser au delà de leur discours autodépréciatif.

Ma rencontre avec des sujet en fin de vie m'a également permis de voir  la souffrance pour les personnes malades et/ou âgées de mourir là, dans cet hôpital, entouré d'un personnel soignant, de "blouses blanches" qui suscitent davantage l'angoisse que le réconfort.

Mon prochain stage en soins palliatifs correspond à mon projet professionnel à savoir l'accompagnement des personnes âgées ou des personnes malades en fin de vie, pour essayer de mesurer l'enjeu de l'intervention d'une tierce personne neutre, ni proche, ni faisant partie du corps médical à proprement parlé. Dans quelle mesure l'écoute empathique, le soutien du désir du patient peut contribuer à une renarcissisation et à une restauration de l'estime de soi, mise à mal dans les institutions médicales ?

9 janvier 2006

Curriculum vitae de Delphine Rouyer

Delphine ROUYER

12 allée Prad er Lann

56610 ARRADON

Tel : 06.76.41.16.27

                            CURRICULUM  VITAE . 

                                                       

                                                  FORMATION : 

2005-2006 : Master 1, 1ère année de clinique psychopathologique à l'IPSA d'Angers 

2004-2005 : licence de psychologie à l'IPSA d'Angers, mention AB

2003-2004 : licence de philosophie à Rennes I, mention AB

2003 -2002 : khâgne CPGE au lycée St François Xavier et présentation au concours ENS Lyon

2002-2001 : hypokhâgne CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles) au lycée St François Xavier

                    à Vannes

2001-2000 : obtention du baccalauréat, série ES, mention B, au lycée St Paul à Vannes

                          EXPERIENCE PROFESSIONNELLE :

Février-Avril 2006 : stagiaire psychologue en soins palliatifs à l'hôpital Kremlin-Bicêtre à PARIS

Novembre-Décembre 2004 : stagiaire psychologue au centre de gérontologie F.Decker/CHR de VANNES

Septembre 2004 : conseillère-vendeuse à la librairie Cheminant/VANNES

Septembre 2003 : conseillère-vendeuse à la librairie Cheminant/VANNES

CENTRES D'INTERETS : 

La lecture : psychologie, philosophie, poésie

Le cinéma

La danse contemporaine

La relaxation chinoise : pratique du Chi Kong

La marche à pied

Les voyages : Québec, Mexique, Italie, Espagne, Allemagne...

Les langues étrangères : anglais et espagnol (lus, écrits et parlés) 

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